Des propositions pour une ville plus agréable et conviviale, tribune de Jacques Perreux
La municipalité devrait porter plus d’attention à ce qui rend la ville et la vie plus agréable et conviviale.
Dans le dernier mensuel, la mairie s’autoproclamait championne en démocratie. Nous demandons donc au Maire de mettre en débat les propositions que voici et d’autres, en faisant confiance à l’intelligence et aux idées des Vitriots.
– Faire acquérir par la municipalité et transformer le restaurant l’Ecluse du pont suspendu, en lieu de danse, de spectacle, de guinguette.
– Nettoyer et aménager les berges de la Seine.
– Etudier la possibilité de zone piétonne au centre-ville et la mutation du terrain situé 91 rue P. V. Couturier en jardin partagé.
– Aménager une salle des fêtes pour les familles et les associations.
– Créer un véritable plan audacieux de pistes cyclables.
– Réorganiser les marchés pour que ce soit moins le fatras et plus sympathique. Prendre à bras le corps le développement du petit commerce avec en ligne de mire la diversité et la qualité.
On nous dira que cela coûte cher. Evidemment ! Que l’Etat diminue ses dotations aux collectivités. C’est vrai et inacceptable !
Mais les sommes nécessaires pour réaliser ces propositions sont bien moins importantes que celles gaspillées par la ville pour la collecte pneumatique des déchets.
Oui gaspillées ! Quasiment toutes les villes un moment intéressées par cette technologie y ont renoncé. D’ailleurs, les 209 élus du Conseil Régional, unanimes, ont refusé de subventionner cette gabegie. La facture au départ de 29 millions d’euros atteint aujourd’hui 35 millions, soit 1600 euros par famille vitriote. Il est encore temps de revoir ce projet.
En effet, on peut trier mieux, plus confortablement et proprement pour beaucoup moins cher. Aujourd’hui, la technologie la plus durable et respectueuse de l’environnement c’est le traitement des déchets organiques pour en faire du compost et du méthane.
Entre les choses qui rendraient la vie quotidienne des Vitriots plus agréables et un grand projet inutile il faut choisir.
Jacques Perreux
Conseiller municipal
Conseiller général
Tribune du Groupe Vitry en mieux, Aminata Niakite, septembre 2014
Notre groupe s’est déjà clairement prononcé contre la réforme des rythmes scolaires telle qu’elle est actuellement menée.
Imposée d’en haut sans moyens, elle confie aux communes la responsabilité de son organisation et de son financement et cela dans un contexte où l’Etat a supprimé plus de 10 milliards d’euros de dotations aux collectivités locales.
A Vitry, le Maire s’est opposé à cette réforme mais aujourd’hui, il la fait appliquer sans l’avoir préparée, alors qu’il disposait de près de deux années pour ce faire.
Pourtant opposés à la réforme, d’autres communes ont cependant montré l’exemple en construisant, dans l’intérêt des enfants, des projets avec la communauté scolaire (parents, élèves, enseignants), le monde associatif et les employés municipaux.
Vitry n’a malheureusement pas joué cette carte et les Vitriots se voient donc imposer une réforme qu’ils n’ont ni choisie, ni préparée.
Il était pourtant du devoir des élus locaux d’entreprendre des démarches pour qu’elle soit rendue la plus juste possible. Aujourd’hui, c’est à cela qu’il faut travailler.
Pour une paix durable entre Palestiniens et Israéliens
Au moment de rendre le texte de cette tribune, nous sommes affligés par les massacres perpétrés cet été à Gaza par l’armée israélienne.
Malgré de sévères entraves de la part du gouvernement à notre liberté d’expression, nous n’avons pas manqué de témoigner notre solidarité avec le peuple palestinien, en manifestant avec le Collectif international pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens.
Comme des millions de démocrates et de pacifistes qui ont manifesté à travers le monde et y compris à Tel Aviv, nous refusons que cette solidarité soit assimilée à de l’antisémitisme que nous combattons de toutes nos forces.
Le droit international et les droits de l’homme doivent s’imposer, ici comme ailleurs, dans ce conflit comme dans d’autres. A cette fin, l’Union Européenne devrait suspendre l’accord d’association UE-Israël et la France devrait prendre l’initiative d’une intervention humanitaire d’ampleur.
Aminata Niakate
Conseillère Municipale EELV