La loi permet aux communes qui le veulent de quitter le SEDIF, Syndicat des eaux de l’île de France. C’est une bonne nouvelle après plus d’un siècle de délégation de la production et distribution de l’eau à Veolia.
Cette entreprise qui fait de l’eau un produit marchand et en perçoit des bénéfices fabuleux est aussi impliquée dans des scandales politico-financiers.
La Chambre des Comptes vient d’ailleurs d’épingler la gestion du SEDIF en notant que les bénéfices de Veolia ont plus que doublé. Des journaux comme le Figaro et les Echos parlent de dérapages. De nombreux maires des villes voisines à Vitry souhaitent quitter le SEDIF et travailler pendant les 4 ans de contrat qui les lient à Veolia, à la création d’une régie publique.
Pourtant le maire communiste de Vitry n’a toujours pas fait connaître ses intentions, malgré nos demandes et sollicitations.
Pourtant cela permettrait aux familles de faire des économies. Sur la durée d’une vie, un foyer verse 3000 € de bénéfices à Veolia !
Pourtant cette proposition favoriserait la défense du service public, comme aime à le dire la municipalité. A Paris, on paie l’eau 30 % moins cher qu’à Vitry grâce à une régie.
Pourtant cela affaiblirait l’influence des milieux financiers comme le revendique le groupe des élus communistes.
Pourtant cela inciterait à considérer l’eau comme un bien commun et non une marchandise.
Pourtant cela permettrait de tenir un engagement du programme municipal.
Pourtant cela rapprocherait les points de vue entre le groupe communiste et notre groupe Vitry-en-mieux.
Pourtant beaucoup de villes de gauche et de droite ont choisi de mettre fin à leur délégation pour créer une régie.
Pourtant tous ceux qui pensent qu’il y a trop de liens entre les partis politiques et les lobbies des multinationales auraient un motif de satisfaction.
Le maire de Vitry peut décider que le prix de l’eau baisse et mettre fin à cette anomalie politique. Cela donnerait aussi du crédit au lancement de sa grande concertation de mi-mandat.