Par Marcel Souvestre
Perreux !
Vous dites ?
Je dis… Perreux.
Cela signifie quoi ?
Rien… et tout !
Pourtant, qu’est-ce que c’est ?
Personne… mais cependant quelqu’un !
Enfin, que fait-il ce quelqu’un ?
Il fait peur ! ! !
Mais à qui Jacques Perreux fait-il peur ?
Certainement pas aux milliers de Vitriots qui connaissent son parcours et son engagement pendant des années en tant que conseiller général et conseiller régional au service du bien commun.
Certainement pas à ceux qui prennent en marche, chaque jour, le train de la Fabrique et qui par leurs propositions posent les jalons d’un avenir réellement démocratique à Vitry.
Mais alors, à qui Perreux fait-il peur ?
Perreux fait peur à ceux-là même qui se prétendent démocrates et qui ont confisqué le pouvoir depuis trop longtemps. A ceux qui refusent d’entendre le ras-le-bol général.
A ceux qui aujourd’hui se retrouvent, en raison même de leurs contradictions, à adopter une posture singulière :
Comment en effet dénoncer la politique du gouvernement et en même temps faire alliance avec les socialistes en affichant fièrement le soutien du PS?
Comment parler d’écologie alors que des tonnes de viande sont jetées à la poubelle simplement parce que dans les cantines scolaires on refuse de proposer autre chose aux enfants qui n’en consomment pas ?
Comment parler de démocratie alors que ce n’est un secret pour personne, en l’état, les conseils de quartiers ne sont qu’une farce ?
Comment parler de solidarité alors qu’on accorde à un seul homme 400 000 euros en guise de « parachute doré » alors même que des milliers de familles de Vitry sont dans le besoin ?
Comment parler de diversité alors que depuis soixante dix ans les postes municipaux associés à la décision sont détenus par les mêmes membres d’une même famille politique ?
Comment parler de « vivre ensemble » alors que la politique du logement menée depuis des années a conduit au développement des quartiers ghettos dont les habitants cumulent les difficultés : chômage, insécurité, insalubrité, échec scolaire ?
Ce qui les effraie par-dessus tout, c’est la cohérence des propositions de la Fabrique (qui ont fait depuis leur parution l’objet d’un plagiat éhonté). C’est de voir que les Vitriots sont capables de penser, de s’organiser, de se prendre en main !
Ils deviennent donc inutiles et cela les renvoie à leur insignifiance tragique.
A ceux là, il ne reste plus qu’une solution : faire peur à leur tour en agitant l’épouvantail de la droite; En menaçant et en intimidant ceux de leurs rangs dont la conscience libre les poussent à rejoindre l’aventure de la Fabrique.
Résistons ! Le vent souffle, la brise est favorable.
Qu’est-ce que la fabrique ? Rien. Qu’est-ce qu’elle peut devenir .Tout !
Signé : Marcel Souvestre